En marge de la cérémonie de lancement du programme de renforcement des académies sportives et inclusives en Afrique, jeudi 3 novembre, à l’Institut Diambars, à Saly par l’Agence française de développement (AFD), l’Institut Diambars et PLAY International – Groupe SOS, Bernard Lama, ancien gardien de l’équipe de France et un des co-fondateurs de l’Académie Diambars, s’est exprimé sur ce nouveau programme et les chances du Sénégal à la Coupe du monde 2022.
« Le Sénégal est aujourd’hui un pays exportateur de sportifs. Et ça c’est très important. Nous sommes à la base de cela. C’est donc une grande fierté pour nous Diambars. Recevoir ce nouveau projet prouve que notre travail a porté ses fruits et maintenant d’autres personnes viennent en profiter (…) Le sport est un bon facteur de développement économique et personnel », a confié Bernard Lama, champion du Monde en 1998 et d’Europe de football.
L’ancien gardien de but se dit fier de voir des anciens académiciens de l’institut Diambars devenir champion d’Afrique.
« C’est une grande fierté de les voir (Idrissa Gana Guèye et Saliou Ciss) devenir champions d’Afrique, de voir le Sénégal sur le toit de l’Afrique pour la première fois (…) J’étais très émus pour le Sénégal. C’est une très bonne chose pour le pays. Maintenant, il faut en profiter. C’est bien qu’il ait la Coupe du monde qui arrive juste derrière et qui doit permettre au Sénégal d’asseoir son statut international », a-t-il dit.
Pour Lama, le Sénégal doit avoir une obligation de résultats au Mondial.
« Le Sénégal est champion d’Afrique. Ça veut dire qu’il y aura une obligation de résultats et de très bons résultats, le Sénégal est dans une de poule accessible. Le second tour est à sa portée. Il faut sortir des poules d’abord, mais ce sera sans doute très compliqué. J’ai vu que dans cette équipe sénégalaise, il y a des joueurs qui sont en train de revenir. Édouard Mendy rejoue. C’est une bonne chose. Il faut qu’ils tiennent le choc. Gagner une Coupe du monde, ce n’est pas forcément le plus difficile », a soutenu l’ancien gardien de but du Paris Saint-Germain.
« Il y a sept matchs à jouer pour y parvenir. Après, ce sont des matchs de très haut niveau où les erreurs ne se pardonnent pas. Par conséquent, il faut être très concentré », a-t-il ajouté.
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