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Les nouvelles autorités envisagent désormais une transformation locale du phosphate de Matam. Interrogé par la RTS, le directeur général de la Société Minière de la Vallée du Fleuve Sénégal (SOMIVA) n’a pas exclu cette possibilité.

Ce choix de l’État sénégalais vise à rompre avec le monopole exercé par les multinationales étrangères sur l’exploitation du phosphate, comme cela a été le cas par le passé. D’après le dernier rapport de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (ITE), SOMIVA a produit environ 550 000 tonnes de phosphate en 2022, mais les producteurs locaux n’en ont pas profité.