Dans le but de saturer le marché intérieur et de faire baisser les prix sur le marché national, Russie a pris la décision de suspendre temporairement les exportations d’essence et de diesel. Cette mesure a entraîné une augmentation de 5% des prix du diesel en Europe. Les prix du diesel en Europe ont enregistré une hausse de 5%, atteignant plus de 1 000 dollars la tonne, à la suite de la décision de la Russie de temporairement interdire les exportations d’essence et de diesel. Cette mesure concerne tous les pays, à l’exception de quatre anciens États soviétiques (Arménie, Biélorussie, Kazakhstan et Kirghizistan), membres de l’Union économique eurasiatique (UEEA). L’objectif de cette démarche est de stabiliser le marché intérieur, notamment en réponse à la faiblesse du rouble. Les autorités russes ont expliqué que ces restrictions temporaires visent à saturer le marché du carburant, ce qui, à son tour, permettra de réduire les prix pour les consommateurs. De plus, cette mesure devrait contribuer à prévenir les exportations « grises » non autorisées de carburants, selon le ministère de l’Énergie. Il est à noter que la Russie a déjà réduit ses exportations maritimes de diesel et de gazole d’environ 30%, passant à environ 1,7 million de tonnes métriques au cours des 20 premiers jours de septembre par rapport à la même période en août, d’après les négociants et les données de la Bourse de Londres cités par le Guardian.