prix du loyer - Senenews - Actualité au Sénégal, Politique, Économie, Sport

Selon la note de conjoncture économique du mois d’octobre de la Direction de la Prévision et des Études Économiques (DPEE), les prix à la consommation ont augmenté de 0,6 % en variation mensuelle. Les légumes, fruits, l’immobilier, la santé, l’enseignement et la restauration demeurent les secteurs les plus coûteux du pays. En août 2024, les prix à la consommation ont connu une hausse de 0,6 % par rapport au mois précédent, selon la DPEE. Cette augmentation est attribuée à la montée des « produits alimentaires et boissons non alcoolisées » (+1,1 %), en particulier des « légumes frais, fruits et racines » (+7,2 %) et du poisson frais (+5,2 %). En glissement annuel, les prix à la consommation ont diminué de 1,9 % en août 2024, en raison du recul des prix des « produits alimentaires et boissons non alcoolisées » (-4,0 %) et des « logements, eau, gaz, électricité et autres combustibles » (-0,6 %). En revanche, les catégories « meubles, articles de ménage et entretien courant du foyer » (+2,4 %), santé (+1,3 %), transport (+0,8 %), enseignement (+1,6 %), restaurants et hôtels (+2,9 %), ainsi que les biens et services divers (+3,9 %) ont enregistré une hausse des prix pendant cette période. Concernant l’inflation sous-jacente (hors produits frais et énergétiques), la DPEE indique qu’elle a diminué de 0,2 % en variation mensuelle et de 0,6 % en glissement annuel. En rythme mensuel, les prix des produits locaux ont augmenté de 0,7 %, tandis que ceux des produits importés ont également connu une hausse. Les ressources fiscales augmentent de près de 200 milliards La note de conjoncture économique de la DPEE fait également état d’une progression des ressources fiscales de 8,4 % en valeur relative, atteignant exactement 2 377 milliards FCFA, soit une augmentation de 184,0 milliards FCFA en glissement annuel. Cette hausse est principalement due aux recouvrements de l’impôt sur les sociétés (+48,4 milliards FCFA), de l’impôt sur le revenu (+25,1 milliards FCFA), de l’impôt sur le revenu des valeurs mobilières (IRVM/IRCM) (+28,8 milliards FCFA), de la TVA intérieure hors pétrole (+23,8 milliards FCFA) et de la taxe sur les ventes de produits pétroliers déclarées par les distributeurs d’essence et la raffinerie (FSIPP) (+29,0 milliards FCFA). Les montants respectifs se chiffrent à 376,6 milliards FCFA, 441,1 milliards FCFA, 80,2 milliards FCFA, 263,9 milliards FCFA et 65,2 milliards FCFA, à fin août 2024. La performance des recouvrements sur le FSIPP s’explique, selon le document de la DPEE, par la régularisation effectuée par la SAR sur ses opérations hors filières SENELEC de 2024, jusqu’à fin juillet. Ce dynamisme est également renforcé par les liquidations au cordon douanier. En effet, la TVA à l’import et les droits de port mobilisés ont progressé respectivement de 22,6 milliards FCFA et 15,1 milliards FCFA, atteignant ainsi 427,1 milliards FCFA et 248,0 milliards FCFA. En revanche, des baisses ont été observées dans les recouvrements de la TVA intérieure sur le pétrole et de la taxe sur les activités financières, qui ont reculé respectivement de 17,0 milliards FCFA et 3,4 milliards FCFA, pour s’établir à 11,2 milliards FCFA et 59,8 milliards FCFA.