Le mois de juillet 2025 a marqué une nouvelle étape dans l’ambition énergétique du Sénégal. Selon les données fournies par le ministère de l’Énergie, du Pétrole et des Mines, le pays a exporté 2,98 millions de barils de pétrole brut ainsi que 336 961 mètres cubes de gaz naturel liquéfié (GNL), confirmant ainsi la montée en puissance de sa capacité de production en eaux profondes. Au cœur de cette dynamique, le champ pétrolier de Sangomar maintient ses prévisions annuelles à 30,5 millions de barils. Une cadence qui permet au Sénégal de consolider sa place sur le marché international des hydrocarbures, tout en assurant un retour financier conséquent pour l’État. Au premier semestre 2025, les exportations de pétrole brut ont généré des revenus colossaux : 991 millions de dollars américains, soit environ 567,2 milliards de francs CFA, selon la compagnie australienne Woodside, exploitante du champ de Sangomar. Dans le détail, 481 millions de dollars ont été perçus au premier trimestre et 510 millions au second. Ces recettes dépassent déjà les revenus annuels de 2024, qui s’élevaient à 950 millions de dollars (environ 595,5 milliards de FCFA) pour l’ensemble de l’année. Au-delà des ventes, les réserves prouvées de Sangomar ont été réévaluées à la hausse, avec une augmentation de 54,9 millions de barils, renforçant les perspectives à moyen terme pour le secteur. Avec une capacité de production estimée à 100 000 barils par jour et un potentiel de 60 à 100 millions de pieds cubes de gaz, le champ de Sangomar est désormais l’un des piliers stratégiques du développement énergétique national.