Selon Les Échos, le Sénégal a enregistré un déficit budgétaire de 583,8 milliards de FCFA à fin juin 2025, contre 726,3 milliards un an plus tôt. Cette amélioration est principalement portée par la progression des ressources publiques, qui ont atteint 2 225,9 milliards, en hausse de 8,5 % en glissement annuel. D’après la Note de conjoncture du second trimestre 2025 de la Dpee, citée par Les Échos, cette performance s’explique par un renforcement des recettes fiscales, composées pour l’essentiel des impôts directs, des taxes sur biens et services intérieures, des recettes douanières et du FSIPP. Les recettes fiscales se sont élevées à 2 090,4 milliards, en progression notable par rapport à l’an dernier, grâce notamment à l’accroissement de l’impôt sur le revenu et de l’impôt sur les sociétés. Les Échos rapportent également que les taxes sur biens et services intérieures, telles que la TVA intérieure sur le pétrole, ont contribué au dynamisme des ressources, atteignant 13,5 milliards, tandis que la taxe sur les activités financières a progressé de 4,9 milliards pour s’établir à 60,4 milliards. Par ailleurs, les recettes provenant de la commercialisation de la production de Sangomar ont atteint 35,4 milliards, souligne le journal. Du côté des dépenses, elles se sont élevées à 2 809,7 milliards, soit une hausse de 1,2 % par rapport à fin juin 2024. Selon Les Échos, cette augmentation est tirée par les dépenses courantes, incluant la masse salariale et les intérêts sur la dette publique, tandis que les investissements financés sur ressources internes ont diminué de 51,2 %, passant de 379,3 milliards à 185 milliards. L’ensemble de ces indicateurs reflète, selon Les Échos, une gestion budgétaire prudente, conjuguant amélioration des recettes et maîtrise des dépenses, tout en préservant la soutenabilité des finances publiques dans un contexte économique exigeant.