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L’Afrique a tout à gagner de la révolution technologique portée par l’intelligence artificielle (IA). C’est le message fort lancé par Cheikh Diba, ministre des Finances et du Budget, qui, citant un rapport des Nations Unies, a estimé que l’IA pourrait générer jusqu’à 1 500 milliards de dollars de valeur ajoutée à l’économie africaine d’ici 2030. Un potentiel immense qui pourrait favoriser la création d’emplois et accélérer la croissance économique sur le continent. Cependant, pour concrétiser cette promesse, le ministre insiste : l’Afrique ne doit pas se contenter d’être un simple « marché » pour les technologies étrangères. « Elle doit devenir un acteur actif », a-t-il affirmé, soulignant l’importance de développer les infrastructures numériques, mais aussi de former les populations à un usage inclusif et bénéfique de l’IA, rapporte Le Soleil. Dans la même dynamique, Cheikh Diba a salué l’adoption par l’Union africaine d’une stratégie continentale pour l’intelligence artificielle, qui trace les grandes lignes d’une intégration intelligente de cette technologie au service du développement. Le gouverneur de la BCEAO, également présent, a rappelé que cette stratégie, adoptée en 2024, vise à mettre l’IA au service du développement durable et de la prospérité du continent. Il a aussi évoqué la création du Conseil africain de l’intelligence artificielle, né lors du Sommet mondial sur l’IA tenu à Kigali en avril 2025. Cet organe vise à stimuler l’innovation, coordonner les politiques numériques et harmoniser les efforts en matière d’IA à l’échelle continentale. L’Afrique est ainsi appelée à saisir cette opportunité historique pour renforcer sa souveraineté technologique et participer pleinement à la nouvelle ère numérique mondiale.