Les Sénégalais avaient perdu l’habitude de subir des coupures d’électricité. Mais, ces derniers temps, cela est devenu plus fréquent. Alors qu’il semble que cela soit lié à un problème d’approvisionnement, des responsables de la société nationale chargée de l’approvisionnement du pays en électricité nous ont expliqué que ces coupures sont liées à des agressions du réseau. De quoi s’agit-il exactement ? On pouvait légitimement redouter le pire face aux coupures intempestives d’électricité, devenues de plus en plus fréquentes. En effet, cela semblait être lié à un problème d’approvisionnement. Mais ce n’est pas le cas, à en croire les responsables de la Société nationale d’électricité. Ces derniers certifient que ces coupures sont plutôt dues à des agressions du réseau. Par « agression du réseau », il faut comprendre un endommagement des câbles de la Société nationale d’électricité. Il arrive parfois qu’un poteau soit heurté par un véhicule, par exemple. Dans le cas présent, on nous explique que ce sont les entreprises qui réalisent des travaux sur la voie publique qui sont à l’origine de ces incidents. La Senelec déplore le fait que ces entreprises ne prennent pas toujours la précaution de l’avertir. Ainsi, c’est souvent après avoir endommagé un câble qu’elles se rendent compte de leur erreur. Face à cette situation alarmante, la Senelec a décidé de ne plus rester les bras croisés. Alors que des rumeurs circulaient, attribuant ces coupures à d’éventuels actes de sabotage, la Société nationale d’électricité, équipée de caméras pour surveiller son réseau, a décidé de réagir. Désormais, elle portera plainte contre toute entreprise qui endommagera son réseau. Les Sénégalais, qui craignaient un retour des délestages, peuvent donc être rassurés, selon les responsables de la Société nationale d’électricité. Ces derniers ont également tenu à fournir des précisions concernant la coupure générale survenue récemment. Il s’agissait de l’appareil d’un géomètre d’une entreprise locale, tombé dans le champ magnétique du poste de Hann.