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La Direction générale de la comptabilité publique et du Trésor, via la Direction de la dette publique, vient de publier son bulletin statistique pour le deuxième trimestre 2024. L’encours de la dette de l’administration centrale est estimé à 14 981,8 milliards de FCFA à fin juin 2024, selon la Direction de la dette publique, qui informe que l’encours progresse ainsi de 8,1 % entre fin 2023 et fin juin 2024. Compte tenu de la dette du secteur parapublic (1 631,6 milliards de FCFA), le stock de dette publique totale ressort à 16 613,6 milliards de FCFA à fin juin 2024, soit 80 % du PIB. L’encours global de la dette publique est constitué à 66,8 % de dette extérieure et 33,2 % de dette intérieure. Aussi, informe la Direction de la dette publique, la stratégie de gestion de la dette a été réajustée au regard du risque de surendettement, qui est passé de faible à modéré depuis près de 3 ans. La nouvelle stratégie prévoit notamment : le recours aux financements non concessionnels, de moins en moins fréquent, visant dorénavant uniquement à financer des projets présentant des taux de rendement interne élevés ; mais aussi une réorientation de plus en plus importante du financement de marché vers le marché régional domestique des titres publics. Par ailleurs, « la mise en œuvre d’une stratégie pour la mobilisation des recettes à moyen terme contribuera à l’amélioration de la mobilisation des ressources internes et aura pour effet une réduction du recours à l’endettement », renseigne la Direction de la dette publique. En plus du renforcement de la mobilisation des ressources propres de l’État, avec la mise en œuvre du Pap2A, « le Sénégal recherche un développement endogène, orienté vers un appareil productif propice et plus compétitif, avec l’implication d’un secteur privé national fort », fait valoir le rapport. Ainsi, il est projeté une augmentation de la contribution du secteur privé dans le financement de l’investissement.