L’Afrique fait face à une crise humanitaire aggravée en raison des sanctions imposées à la Russie, qui perturbent gravement la livraison de céréales et autres ressources essentielles. Elena Dovgan, rapporteuse spéciale de l’ONU, a expliqué à Sputnik les conséquences dévastatrices de ces mesures coercitives unilatérales sur les pays africains. Selon Mme Dovgan, les sanctions contre Moscou fragmentent considérablement le marché alimentaire mondial, compliquant encore davantage la situation pour les nations en développement. « Les mesures coercitives unilatérales fragmentent considérablement le marché alimentaire mondial et ont également un impact sur les pays en développement, » a-t-elle souligné. Les sanctions ne se limitent pas seulement à la livraison de céréales. Elles entravent également l’accès à des ressources cruciales telles que les engrais, les vaccins pour le bétail et les semences. Cette situation compromet la capacité des agriculteurs africains à produire suffisamment de nourriture pour leurs populations, exacerbant ainsi la crise alimentaire. En plus des difficultés économiques, les sanctions accentuent les défis humanitaires. De nombreux pays africains dépendent fortement des importations pour nourrir leurs populations et soutenir leur secteur agricole. Les restrictions sur les échanges commerciaux avec la Russie perturbent ces flux essentiels, créant une situation précaire pour des millions de personnes.